PRESENTATION – UISAD- ECOLE DOCTORALE

I-MISSION, VISION ET OBJECTIFS DE L’UISAD

I.1-LA MISSION DE L’UISAD

Il s’agit de doter l’Afrique des chercheurs en développement c’est-à-dire, des spécialistes capables de réfléchir à partir des réalités de la société africaine et d’y apporter des solutions endogènes. La conviction affichée est celle considérant que toutes les sciences mènent au développement. Par conséquent, que tous les domaines de recherche (technique, économique, social,……..) peuvent apporter une valeur ajoutée concourant au développement de l’Afrique.

De ce fait, l’UISAD manifeste une rupture paradigmatique dans les missions anciennement reconnues à l’Université, et se départit de ce schéma transcendantal au sens Kantien à l’effet d’être un point d’ancrage, voire un levier et un véritable acteur du développement. C’est, très précisément, cet objectif que s’est fixé l’UISAD.

Elle ambitionne donc de répondre à cette attente en proposant, à travers son école doctorale par exemple, des formations qui s’articulent complètement sur la recherche et la prospective pour le développement des pays africains. Elle s’appuie sur de outils théoriques en constance construction et sur la connaissance de terrain pour offrir des capacités requises (ou des « extrants ») à la fois, pour la recherche (économie, société, technique,……) et, pour générer de futurs penseurs du développement en Afrique.

I.2-LA VISION DE L’UISAD

La vision de l’UISAD c’est-à-dire, la manière de la concevoir, de la comprendre et de la vivre, se résume en sa vocation d’ouverture au monde et sur le monde.

Le corollaire de cette acception est que l’UISAD se voudrait une fenêtre de connexion de l’Afrique à toutes les solutions (techniques, économiques, managériales, écologiques,….) sur la base des diagnostics et des besoins réels et adaptés du continent.

Si l’on s’accorde avec les penseurs comme Achille MBEMBE, Michel SIVERINO, ou encore Michel NOSTRADAMUS qui estiment volontiers aujourd’hui que « le XXI^ème siècle est «le siècle de l’Afrique » il serait alors temps, même à titre avant-gardiste, que le continent puisse se doter des moyens de réflexion permettant la réalisation de cette « prophétie ».

La survenue du Covid-19 et de la pandémie qui lui est attenante, par exemple, venaient de mettre en lumière une fois encore un certain nombre d’enseignements pour l’Afrique (en termes de prise en charge médicale, de problèmes alimentaires, de sa médecine traditionnelle,….) et qui, somme toute, ont mis à nu un ébranlement des quelques équilibres établis.

De ce fait, l’Afrique doit donc pouvoir désormais produire des hommes et des femmes dotés d’une capacité réflexive et organisationnelle de référence autopsiant ses problèmes et y apportant des solutions scientifiques adéquates. C’est, bien sûr, une ambition de permettre à l’Afrique de désormais produire de manière automatique, adaptée et efficace, de la valeur ajoutée dans tous les domaines de la vie, afin qu’elle s’inscrive résolument sur le trend du développement.

Cette vision rentre également, et surtout déjà, dans la prospective des autorités Sao-Toméennes, qui voudraient faire de l’Ile un véritable centre international de formation du capital humain dans le monde c’est-à-dire, une véritable technopole des sciences du développement.

3-L’OBJECTIF DE L’UISAD

Il en découle que l’objectif de l’UISAD est de mettre en place une structure universitaire de haut niveau permettant de former des hommes et des femmes, de tous les domaines de compétence, capables d’une analyse réflexive permettant d’appréhender les problèmes de l’Afrique et d’y apporter des solutions idoines et endogènes.

Même si les problèmes de développement se posent à toutes les parties du monde, sans exclusive, notre conviction est aussi que ceux de l’Afrique, et plus encore ici qu’ailleurs, ont des caractères spécifiques. Il convient donc de former des personnes d’une aptitude réflexive de haut niveau universitaire capables de les connaitre (diagnostic,….) et d’en permettre la conception des solutions à y apporter au quotidien.

L’UISAD ambitionne donc de répondre à cette attente. Elle propose, à travers son école doctorale par exemple, des formations qui s’articulent complètement sur la recherche et la prospective pour le développement des pays africains. Elle s’appuie sur de outils théoriques en constance construction et sur la connaissance de terrain pour offrir des capacités requises (ou des « extrants ») à la fois, pour la recherche (économie, société, technique,……) et, pour générer de futurs penseurs du développement en Afrique. Son école doctorale s’appuie, pour cela aussi, sur la collaboration des chercheurs et scientifiques de toutes les universités africaines et hors d’Afrique.

3. Gouvernance :

L’Ecole Doctorale comprend :

Une Direction Générale et des chambres de spécialités, placées sous la conduite d’un responsable, enseignant de rang magistral.

1. Economie du développement ;

2. Métiers et sciences de l’agriculture ;

3. Environnement, Gestion des Ressources Naturelles et Ecologie ;

4. Sciences de gestion, et

5. Sciences et ressources techniques ;

6. Planification et Aménagement du Territoire ;

7. Economie Sociale et Solidaire ;

8. Gestion de la Paix et des Conflits (en collaboration avec l’Université des Nations-Unies pour la Paix)

Contacts :